Posté le 23 avril 2020

Pandémie déclarée, population confinée, activités et déplacements limités, interactions sociales "virtualisées" : depuis quelques semaines, le coronavirus nous fait vivre ce mauvais film, dont on sait juste qu'il est appelé à durer. Pour IVEA, difficile de se résoudre à une quasi inaction alors que notre métier consiste justement en la transmission de mouvement et de puissance ! Mais si la crise sanitaire contraint nos libertés d'aller et agir comme "avant", nous conservons toutefois celle de penser à ce qui se passe et de nous questionner sur "après"...

Franck_Johanny
Franck JOHANNY, PDG de IVEA-SAS

De la prudence et de la patience...

Tout d’abord, je pense évidemment aux personnes les plus exposées, en première ligne pour sauver des vies ou assurer des services essentiels à la population : médecins, soignants, aides à domicile, manutentionnaires, commerçants, livreurs, routiers, postiers, policiers, pompiers… De quoi relativiser l’inconfort de nos situations actuelles et motiver notre exemplarité individuelle et collective au regard des directives sanitaires à respecter.

Nous en faisons tous l’amer constat : nos vies peuvent tenir à un fil, et nos sociétés qui se gargarisaient jusqu’alors de mondialisation, de développement et de progrès, s’avèrent désemparées face à un ennemi aussi microscopique que destructeur. Pire, la crise sanitaire a mis à mal les pourtant nécessaires solidarités, d’individuelle à internationale.

La pandémie sera vaincue à terme. Mais chacun peut déjà en tirer des enseignements et imaginer les conséquences de cet épisode “surréaliste”. Questionner nos modèles sanitaire et social, économique et écologique, mais aussi nos propres modes de vie, d’activités, de consommation, de relation… afin de leur redonner du sens et de la cohérence.

Du sens...

Je crois qu’il sera impossible – et même non souhaitable – de se contenter d’effacer l’ardoise et d’escompter revenir à “avant”. Au contraire, cette grave crise devrait nous inciter à nous recentrer à l’avenir sur ce qui compte vraiment : prendre soin de notre planète et de notre humanité, quand l’une et l’autre sont depuis trop longtemps mises à mal.

Par chance, j’ai le privilège d’animer IVEA : une société à taille humaine où chacun est essentiel tant à son propre poste qu’à notre cohérence d’ensemble, et des activités qui nous permettent de faire avec vous “œuvre utile”.

Car si notre métier consiste à concevoir, réaliser, installer, maintenir vos systèmes de motorisation, c’est bien d’abord et surtout au service de finalités ayant du sens, comme en attestent ces quelques exemples

Réguler les cours d’eau et prévenir des crues

Sécuriser l’alimentation en eau potable des populations

Optimiser  des  dispositifs  d’assainissement

Faciliter la navigation fluviale et la circulation terrestre

Mettre des solutions “propres”  l’hydroélectricité

Verrouiller  “l’arche”  de Tchernobyl…

Sécuriser des installations et leurs acteurs 

Valoriser  le  patrimoine…

Et de la cohérence...

Au-delà de leur contenu technique, nos chantiers racontent des histoires de sites, d’équipements, de leur utilité, de ceux qui les gèrent ou en bénéficient. Chacun constitue aussi une aventure humaine, mettant en cohérence des besoins spécifiques exprimés par les uns avec les réponses adaptées et la valeur ajoutée apportées par les autres. Tous conjuguent des talents, ceux des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, mandataires, entreprises, sous-traitants…

Enfin, certains de ces chantiers, s’affranchissant des frontières, nous permettent d’aller à la rencontre d’autres pays, d’autres cultures, d’autres réalités et modes de faire. D’exporter le savoir-faire français en Allemagne (I, II) au Canada (I, II, III, IV), en Italie, à Dubaï et ailleurs, et de réussir ensemble par l’intelligence collective universelle tant il est vrai qu’ “il n’est de richesse que d’hommes”.

ALLEMAGNE

CANADA 

ITALIE

DUBAÏ

De la prudence et de la patience pour traverser cette période anxiogène, du sens et de la cohérence pour en ouvrir une meilleure : y réfléchir tout haut plutôt que de la subir, c’est déjà une façon de la vaincre ! D’ici-là, prenons soin de nous. Et retrouvons-nous bientôt avec plaisir autour d’utiles projets et de valeurs partagées…