Posté le 14 octobre 2019

Une vanne à fermeture gravitaire se ferme sous l'effet de son propre poids dès la coupure de courant électrique. Un nouveau dispositif breveté par IVEA permet de réguler la vitesse de descente de la vanne et la préserver de tout choc avec le seuil de l'ouvrage...

En mai dernier dans ce blog, nous inaugurions une série d’articles sous le titre « IVEA développe des technologies innovantes ». Nous poursuivons cette série en l’illustrant par deux articles successifs sur :
– un contexte : la fermeture gravitaire des vannes hydroélectriques (ci-après)
– notre solution : un système breveté !

Dans le domaine des ouvrages d’art de retenue des eaux, les vannes permettent d’ouvrir et de fermer de manière sélective un canal d’écoulement d’eau, via un système d’actionnement. Elles sont utilisées sur des barrages afin de fermer un canal reliant la retenue d’eau à une turbine : la rotation de cette dernière s’arrête dès lors qu’on interrompt son alimentation en eau.

Pour une vanne à fermeture gravitaire, un système dédié et accessible est impératif pour réguler la vitesse de descente de la vanne sous l’effet de son propre poids : suite à une panne de courant générale ou encore à une coupure volontaire pour assurer une opération d’inspection ou de maintenance de la turbine, un freinage spécial en fin de course doit permettre d’éviter le heurt brutal de l’organe mobile sur le seuil.

Si un tel dispositif est déjà connu et en service, notamment à l’usine hydroélectrique de CAMON en haute-Garonne (ci-dessous), reste qu’il datait de plus de trois-quarts de siècle ! Sa conception, sa technique électromécanique, son encombrement, ses capacités… accusaient lourdement leur âge !

La centrale EDF de Camon Machinerie avant travaux de remotorisation

Spécialiste de la motorisation des ouvrages sur voies d’eau, IVEA a développé à cette occasion une solution inédite et déposé un brevet lié à la fermeture gravitaire de vannes d’isolement de turbines par des crics (Brevet N° 1552212).